*Cet article est extrait de l'ouvrage Le Coiron, terre d'Histoire, territoire de projets... publié par Mémoire d'Ardèche et Temps présent. Nous remercions cette association, ainsi que l'auteur, Franck Bréchon, de nous avoir aimablement autorisés à le reproduire ici.
Le site des Balmes de Montbrun est l'un des lieux
touristiques phare du Coiron qui a marqué les esprits des
érudits locaux et des artistes depuis plus d'une centaine
d'années. Il est aussi connu du grand public pour son originalité qui a donné lieu à de
nombreuses interprétations et
explications, souvent très éloignées de la réalité historique
et archéologique du site.
Au-delà de ses attraits pittoresques et touristiques,
ce site présente un intérêt scientifique certain, en ce qu'il
constitue l'un des exemples le plus abouti de site castral
troglodyte du Massif Central et de ses marges.
C'est à ce titre que nous en avons réalisé une première
étude qui constitue la base de cet article. Sans prétendre à
ce jour livrer une synthèse archéologique et historique sur
ce site, les études réalisées n'ont pas été assez poussées
pour l'envisager, il est néanmoins intéressant de se livrer
à une première description des aménagements troglodytes
rencontrés et de les replacer dans leur contexte général
en matière d'histoire des formes de l'habitat.
Le site de Montbrun, avant d'être un site archéologique, est d'abord un site
naturel remarquable, dont la topographie en vaste amphithéâtre ouvert à l'ouest
sur le flanc du plateau du Coiron a permis l'établissement du village
troglodyte. Très difficile d'accès par le nord et par le sud,
protégé par une forte pente à l'ouest, il n'est aisément
abordable que par l'est, depuis le plateau du Coiron.
Cet amphithéâtre qui ouvre le rebord du Coiron est
un ancien volcan éventré par une explosion. Le dyke de
basalte demeure visible au centre du cirque, creusé par
l'explosion dans les produits de projection accumulés de
part et d'autre de la cheminée. Les parois du cirque, très
verticales au nord, plus douces et fractionnées au sud,
s'élèvent respectivement sur 50 et 30 mètres de hauteur.
Elles sont composées de cendres et de scories volcaniques agglomérées, formant
des tufs rougeâtres, bruns
ou gris. Ces tufs étant à la fois compacts, homogènes
et tendres, il a été assez aisé d'y tailler les habitations
troglodytes.
Si le site de Montbrun est original de par le parti pris du troglodytique qui a prévalu lors de son établissement, il s'agit néanmoins d'un site castral classique associant un château, de modeste importance, un village qui se développe sous ses remparts, et une chapelle, située à l'extérieur du site lui-même. Aucun élément archéologique ne permet d'assurer, ni même de pressentir la présence de l'homme sur le site avant le milieu du Moyen Âge.
Le castrum de Balma, comprendre sous cet appellatif
l'association château et village, est clairement attesté en
1210 lorsque G. de Balma reprend en fief de l'évêque de
Viviers Burnon le castrum et mandamentum de Balma. ( J. Columbi, De rebus gestis episcoporum vivarien-sum, 1651, p 112.) Bien que ne mentionnant pas directement le castrum ou le castellum de Balma, une transaction qui intervient en 1206
entre le comte de Valentinois Aymar de Poitiers et Burnon,
évêque de Viviers, prévoit que la Balma d'Hugues de la
Tour est un alleu de l'église de Viviers, dont hommage lui
sera rendu à toute réquisition. (A.D. Savoie SA 3841)
La plus ancienne mention indirecte du site date de
1160. Pons de La Balma, miles, est alors témoin de la
franchise de taxe sur le sel que Raymond, évêque de
Viviers, accorde aux habitants de sa cité (A.D.A. 29 J 5). Il
est donc acquis que le château de La Balme de Montbrun est déjà édifié au
milieu du XIIe siècle. Rien, en l'état de nos recherches
documentaires, ne permet cependant de préciser
la période de son abandon.
Le terme de castrum, employé en 1210, laisse peu de
doutes sur la présence d'un village au pied du château.
Sans la présence de ce dernier le terme de castellum ou
de fortalicium aurait probablement été préféré à castrum.
À la fin du XIIIe siècle et par la suite,
des habitants sont attestés dans le castrum. Ainsi, Jean de
Boscho et Pierre de Solhier, habitants du castrum de Balma sont même
témoins au bas d'un acte enregistré en 1291 par un notaire
à Aubenas (A.D.A. 52 J 3).
Les Estimes de 1464 ne sont pas conservées sous leur forme détaillée pour ce secteur du Vivarais. Néanmoins, la forme abrégée du document qui est conservée mentionne l'estimation de Sainct Jehan de Centenier et de La Balme (Robert Valladier-Chante, Le Bas-Vivarais au XVe siècle - Les communautés, la taille et le roi, Valence, 1998, p 132), indiquant implicitement que le village est assez peuplé pour figurer au même niveau que le village chef-lieu de paroisse.
Nota bene : Les différentes couleurs (rouge, vert, bleu) correspondent aux différents étagements des maisons troglodytiques. |
Le castrum de Montbrun occupe un cirque de tufs volcaniques et se répartit au nord et au sud de ce dernier, le flanc est du cirque étant à l'évidence, et sous réserve de prospections plus poussées, resté inhabité.
Les Balmes d'après Faujas de Saint-Fond |
Le castellum occupe le sommet nord du cirque volcanique. Il
est établi sur un promontoire bordé par des
falaises de plus d'une trentaine de mètres de hauteur au
sud, à l'ouest, et par un talus très raide au nord, seule son
extrémité est le rattache au relief dominant. Ce pédoncule
qui le rattache au relief a été entaillé par un très imposant
double fossé taillé dans la roche vive.
Aujourd'hui, l'essentiel des vestiges du château a
disparu, seuls subsistent au sommet quelques pans de
murs presque arasés au niveau du sol qui complètent
deux grandes cases-encoches. Même si ses vestiges sont
ténus, l'exiguïté de l'espace disponible, renforcée par la
topographie complexe de la terrasse sommitale, fortement
déclive vers l'ouest, permet de penser que cet édifice
castral, à l'image de nombreux autres châteaux vivarois,
était modeste et fruste. Par analogie avec d'autres sites à
la typologie similaire, on peut présumer que le sommet
de la Rocca, ceinturé d'un simple mur de rempart, était
occupé par un donjon quadrangulaire de faible surface et
de hauteur limitée, auquel était associé un bâtiment de type
logis seigneurial qui devait couvrir une partie importante
de la surface disponible sur la plate-forme.
Le village se compose de trois parties distinctes : une partie s'étend sous le château lui-même, une partie bâtie « classique » occupe le pied des falaises, et enfin, un troisième ensemble est structuré autour de plusieurs pinacles volcaniques sur le flanc sud du cirque.
L'ensemble de constructions troglodytes le plus important est situé immédiatement sous le château, sur la falaise qui se dresse à ses pieds, avec près d'une trentaine de constructions troglodytes encore conservées. Il témoigne d'une organisation d'ensemble élaborée, les constructions s'imbriquant les unes dans les autres au gré du relief de la falaise sur cinq niveaux au moins à partir du bas de l'éperon rocheux. À ce jour, un sentier dessert plusieurs niveaux de construction, mais des éboulements de falaise survenus à une date indéterminée interdisent toutefois l'accès à certaines excavations. Ce sentier est complété par plusieurs murs de terrasses qui soutiennent des espaces plans assez réduits devant plusieurs beaumes, et qui permettent leur accès.
Au nord, outre ces habitations troglodytes situées sous le château à la base de la falaise, un second ensemble est implanté au sommet de cette dernière. Plus modeste, il regroupe une demi-douzaine de constructions, totalement troglodytes ou sous forme de très grandes cases-encoches, pour celles situées au sommet de la pente dans une implantation où il n'y avait pas de « toit naturel » possible.
Il est difficile de savoir si cet ensemble de constructions du village castral était fortifié. Certes les défenses naturelles du site sont optimales, puisque les constructions sont perchées à même la falaise, mais la présence d'un vestige de mur venant se refermer vers le fossé du château et pouvant servir de rempart laisse penser que ces défenses naturelles ont été complétées par des systèmes anthropiques. La feuillure d'une porte taillée à même le rocher est d'ailleurs encore visible à l'intersection de ces vestiges de murs et du chemin d'accès.
Quatre à cinq constructions ont été édifiées au pied de la falaise nord, entre sa base et le ruisseau qui traverse le site. À ce jour subsistent des bases de murs très arasées, au point qu'il n'est pas possible de déterminer le plan exact de ces constructions. Tout au plus peut-on penser qu'elles sont associées aux enclos fermés de murs en pierres sèches qui sont établis immédiatement sous les falaises et qui pourraient éventuellement avoir une fonction pastorale. Seule une case-encoche peut être repérée au bas du site : c'est un édifice de modeste taille, d'environ cinq mètres de côté, légèrement encastré dans le substrat rocheux.
Un autre ensemble d'habitations troglodytes est édifié sur le flanc sud du cirque volcanique, alternant deux pinacles dont l'intérieur a été totalement évidé sur plusieurs niveaux, de très vastes cases-encoches et un groupe de trois beaumes de grande dimension. Au total, ce second ensemble troglodyte est assez différent de celui situé sous le château : les constructions y sont moins nombreuses et moins denses. Elles sont aussi moins élevées par rapport au niveau du sol, puisqu'elles s'ouvrent toutes au pied des falaises, ce qui n'est pas le cas sous le château. Outre ces habitations troglodytes, le groupe sud est remarquable par les cases-encoches encore conservées. Si de tels aménagements se rencontrent sur plusieurs sites de la région, ces cas ne présentent jamais un caractère aussi imposant qu'à Montbrun. En effet, étant bordées par des falaises élevées, les cases du sud du site font jusqu'à cinq mètres de hauteur et s'élèvent sur deux niveaux. Les traces d'ancrages des planchers subsistent encore, matérialisant l'existence de ces deux niveaux.
La chapelle |
Outre le château et le village, le castrum possède aussi son lieu de culte, avec une chapelle implantée à une cinquantaine de mètres au nord du château, à l'opposé du village. Ce lieu de culte, resté simple chapelle sans droits paroissiaux, est lui aussi troglodyte, bien que situé à l'écart du cour du site. Son plan présente une nef unique et l'amorce d'un transept, dont seul le bras sud est réellement creusé, le bras nord étant uniquement esquissé. La façade ouest, seule partie bâtie de l'édifice, associe encadrements d'ouverture en briques et pierre basaltique. Elle semble appartenir au XIXe siècle et a été construite postérieurement à l'édification de la chapelle, réduisant la nef initiale qui était sensiblement plus longue, d'au moins trois mètres.
Les constructions de l'ensemble nord sont le plus souvent de grande taille et s'étendent sur deux étages. Si l'essentiel de ces constructions est complètement encastré dans la roche, elles présentent presque toutes une vaste ouverture de toute leur section sur la falaise, qui devait nécessairement être occultée afin de rendre habitables les excavations. Aucun élément ne permet cependant d'être affirmatif sur le mode de fermeture de ces grandes ouvertures et sur les matériaux employés, maçonnerie, pierre sèche, bois, torchis ou autre. Quelques pistes peuvent être esquissées. Il est peu probable qu'il se soit agi de murs maçonnés, dans la mesure où aucun vestige n'en subsiste, ni aucune trace de mortier sur la roche. La pierre sèche paraît aussi à écarter en raison des difficultés d'édifier de tels murs littéralement accrochés dans le vide, qui de plus seraient en relative contradiction avec le soin apporté à la taille de la roche pour y édifier les maisons. Le plus probable reste donc l'utilisation de pans de bois, ancrés par coincement dans le rocher et posés sur une sablière basse dont la trace pourrait encore être visible sous forme de grosses saignées sur plusieurs beaumes. Si les fenêtres, qui étaient sans doute disposées face au vide sur les murs des fermetures des beaumes, ont pour la plupart disparu, il n'en est pas de même des portes dont les traces de plusieurs sont conservées : une feuillure, l'ancrage des gonds et du verrou subsistent encore, soigneusement entaillés dans la roche.
La chapelle |
En ce qui concerne les maisons de l'ensemble sud, le principe d'aménagement est bien différent, ce qui en fait leur grande originalité. Autant les beaumes de la partie nord sont largement ouvertes sur le vide de la falaise, ce qui imposait la construction d'un mur pour les fermer, au sud, elles sont totalement troglodytes et encastrées dans le rocher. Seules les portes et les fenêtres s'ouvrent sur l'extérieur, ce qui renforce encore le caractère troglodyte. Si on peut se poser la question d'une éventuelle fortification de la partie nord du village, comme nous venons de l'évoquer, il est certain que la partie sud n'était pas ceinturée de remparts et constituait un espace ouvert.
Au nord, les aménagements intérieurs de ces maisons
troglodytes sont très soignés. Elles présentent des parois
très bien dressées avec un travail de taille de la roche
soigné. Sauf dans une beaume de l'étage du château, où
subsistent des traces d'enduit à la chaux, les parois des
maisons troglodytes ne semblent pas avoir été recouvertes. Ceci explique
d'ailleurs sans doute le soin apporté à
leur taille.
Autre élément lié aux parois rocheuses, plusieurs
beaumes présentent des aménagements permettant de
drainer l'eau de ruissellement qui ne manque pas de
suinter de la roche lors des périodes de pluie, encore que
cette dernière apparaisse étonnamment saine. Une petite
saignée de trois à quatre centimètres de section court au
pied de la paroi afin de recueillir l'eau et va se jeter à
l'extérieur, le plus souvent au niveau de la porte d'entrée
dans la beaume.
À l'inverse, les parois des beaumes du sud sont
sensiblement moins bien travaillées. Elles sont en effet
moins rectilignes et moins bien équarries, de sorte que les
pièces ainsi créées ne sont pas quadrangulaires, mais de
forme ovoïde. On ne s'explique cependant pas pourquoi
deux partis d'aménagement distincts ont été suivis. Dans
les deux cas il s'agit de maisons d'habitation et ce n'est
donc pas une différence de fonction. Peut-être que des
différences chronologiques entre les deux parties du site
expliquent cette situation, mais aucun élément permet
d'affirmer cette supposition. Autre différence potentielle,
la nature de la roche, qui est plus grossière au sud, mais
qui semble se tailler tout aussi bien qu'au nord. C'est par
ailleurs dans ce secteur que les traces d'outils liées au
creusement des beaumes sont les plus visibles, avec de
nombreuses empreintes de pointerolles, témoignant de
l'ampleur du travail effectué.
De nombreuses constructions sont édifiées sur deux
niveaux. Au nord, pour ces constructions sur deux niveaux,
des planchers dont l'engravement est encore visible dans
la roche séparent les différents étages. Par contre, au sud,
la séparation des étages est en roche : un véritable pont
d'un mètre d'épaisseur environ a été laissé en place à la
manière d'une « dalle », remplaçant le plancher,
ce qui est tout à fait exceptionnel.
Des traces d'ancrages d'escaliers en bois subsistent
et permettent de savoir comment la circulation entre les différents niveaux
se faisait. Dans la partie sud du village, dans la mesure où les séparations
verticales sont en roche, les escaliers sont directement
taillés dans le substrat subsistant
pour former la dalle, alors qu'une
imposante trémie d'escalier perce
cette dalle. Dans I'une des deux
maisons à deux étages, la trace
d'un plancher fermant la trémie
d'escalier subsiste encore.
Dans la plupart des cas, des
cloisons verticales de roche ont été
préservées, afin de subdiviser l'espace, tandis que des perforations
alignées verticalement à l'intérieur
de plusieurs beaumes permettent
de restituer la présence de cloisons légères, peut être de type
croisillons de lattes et torchis qui
viennent compléter les cloisons
de pierre.
L'aménagement intérieur de
ces beaumes, au-delà des cloisons
et du traitement des parois, était
constitué de plusieurs éléments,
dont des placards taillés dans la
roche avec des rainures pour installer des étagères, et feuillures
pour les portes. Plus surprenant
pour une construction troglodyte, car plus difficile à établir, des conduits
de cheminées percent encore les parois
de plusieurs grottes. Si toute trace de foyer aménagé a
disparu, les conduits encore très fortement encrassés de
suie subsistent. Ils partent du plafond et sont taillés de
manière oblique dans la roche afin de pouvoir déboucher
à l'extérieur en conservant une pente permettant l'évacuation des fumées.
Autre élément rupestre aménagé dans les
beaumes, des banquettes servant de siège ont été taillées
sur plusieurs parois.
En matière d'aménagements intérieurs, on peut aussi
signaler la présence de plusieurs anneaux de pierre subsistant sur les
parois de trois beaumes de la partie sud du site, qui laisserait penser
que des éléments étaient accrochés aux parois. Peut-être s'agit-il de pièces
destinées à
du bétail qui pouvait être attaché à ces anneaux ? Rien ne
permet cependant de l'affirmer. Dans le même registre,
une maison de la partie nord présente un cloisonnement
intérieur délimitant un petit espace de deux mètres carrés
ouvert seulement par une porte basse, qui peut laisser à
penser à une niche, à une basse-cour, ou une soue à cochon,
mais en aucun cas à une pièce de vie.
Pour en finir avec la description des bâtiments et
aménagement troglodytes à proprement parler, il faut
évoquer la présence d'un four situé dans la partie nord
du village, au pied des falaises du château. Totalement
troglodyte, son foyer est creusé à même la roche, et
seule sa face avant était bâtie. À noter aussi sur ce four
la présence d'un orifice d'arrivée d'air percé dans la roche sur son flanc
gauche afin de permettre une meilleure combustion.
Le rapide tour d'horizon descriptif du site des Balmes de Montbrun auquel nous venons de nous livrer ne répond que très partiellement aux questions que l'historien et l'archéologue se posent. Si la nature du site, c'est un castrum, ne fait plus de doute, bien peu d'éléments subsistent en matière de datation du village et nous ne sommes en mesure d'avancer à ce jour aucun élément probant quant à la vie du site à la fin du Moyen Âge et à la période Moderne. Un dépouillement systématique des archives du XVIe au XIXe siècle permettrait d'apporter un certain nombre de réponses, mais l'essentiel des données qui pourraient ailleurs être issues de l'archéologie manqueront à jamais à Montbrun : le sol rocheux des beaumes n'a malheureusement conservé aucune sédimentation ancienne. De la même manière, dans la mesure où nous n'avons pas à faire à des murs construits, qui permettent de lire l'évolution du site, aucune chronologie des élévations ne peut être esquissée. Néanmoins, malgré le manque de données et le caractère succinct de ce travail, on peut affirmer que les Balmes de Montbrun constituent sans doute l'un des exemples les plus aboutis de troglodytisme médiéval dans le sud de la France, avec des sites comme le Chastelas de Barry à Bollène, ou encore Saint-Cannat dans les Bouches-du-Rhône, sur les rives de l'étang de Berre. Reste cependant toujours en suspens la lancinante question de la raison du choix d'une implantation troglodyte : la nature de la roche et la topographie du site ont rendu ce choix possible, mais ce serait un déterminisme exagéré que de considérer qu'il en est à l'origine.
Franck Bréchon