Cette petite église romane figure parmi les possessions de l'abbaye Saint-Chaffre du Monastier qui ont été confirmées par la bulle du pape Alexandre III en date du 1er avril 1179. (Cartulaire de l'abbaye Saint-Chaffre du Monastier, Appendix chartarum CCCCXLII, p. 179, publié par le chanoine Ulysse Chevalier, Paris, 1891).
Elle est dédiée à saint Cérice, autre forme de saint Cyr, de même que saint Cirgues.
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C'est une construction très simple qui s'ouvre au midi par un portail sans tympan dont deux larges voussures s'appuyent sur des colonnettes dépourvues de toute décoration. Le clocher en forme de tour crénelée dont elle avait été pourvue en 1940 a été heureusement remplacé il y a quelques années par un simple campanile à deux baies, avec abri pour le clocheron, analogue à celui qui devait exister autrefois.
À l'intérieur, on découvre une nef unique, typiquement romane, avec ses deux travées voûtées en berceau plein cintre et ses arcs doubleaux reposant sur de simples consoles.
De part et d'autre de la deuxième travée s'ouvrent deux chapelles dont les voûtes d'arêtes sont renforcées par de puissantes nervures. La nef se termine par un chœur également voûté d'arêtes, de même que les deux autres chapelles qui s'ouvrent sur celui-ci.
Ces chapelles datent respectivement de 1593 pour celle du sud et de 1841 pour celle du nord.
Au fond de la nef se trouvent un bénitier circulaire en grès et une cuve baptismale à douze faces.
La nef voûtée plein cintre |
Le chœur en voûte d'arêtes |